Le décès de l’ancien patron de l’athlétisme mondial Lamine Diack a éteint les poursuites pénales qui le visent personnellement en France mais un procès en appel dans cette affaire de corruption reste prévu en fin d’année pour ses coprévenus, dont son fils Papa Massata Diack.
Le Sénégalais Lamine Diack, mort à 88 ans dans la nuit de jeudi à vendredi à Dakar, a régné durant seize ans à la tête de l’athlétisme mondial avant d’être rattrapé par les scandales et de devenir le symbole de l’affairisme qui a gangréné la fédération internationale.
Considéré comme l’un des acteurs-clés d’un système de corruption visant à couvrir des cas de dopage en Russie, il avait, en septembre 2020, été condamné par la justice française à quatre ans de prison, dont deux ferme, et 500.000 euros d’amende pour corruption et abus de confiance.