Huit ans après la dispersion sanglante du rassemblement islamiste sur la place Rabaa al-Adawiya au Caire, 12 membres des Frères musulmans, mouvement considéré comme « terroriste » en Egypte, sont dans l’attente de leur exécution, une condamnation dénoncée par Amnesty et qui désespère leurs proches.
A l’occasion du 8e anniversaire du « massacre » de Rabaa, le 13 août 2013, Amnesty a publié un communiqué dans lequel elle juge « de plus en plus clair que les autorités égyptiennes veulent dédouaner les forces de sécurité » dans la dispersion sanglante de ce sit-in.
A l’inverse, le pouvoir a « choisi la vengeance contre les survivants » et leurs proches, a commenté Lynn Maalouf, une responsable régionale de l’ONG, au sujet des 12 condamnés à mort.