par Myriam Rivet et Tangi Salaün
PARIS (Reuters) – Les entourages d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen ont fait bloc autour de leur candidat jeudi, au lendemain du débat d’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, les premiers dénonçant les « hésitations » de la candidate du Rassemblement national, les seconds fustigeant l' »arrogance » du président sortant.
Emmanuel Macron et Marine Le Pen se sont affrontés mercredi soir avec une retenue à rebours de leur joute de 2017, qui n’a pas empêché des accrochages acides sur le pouvoir d’achat et l’islamisme, chevaux de bataille de la candidate d’extrême droite, et les enjeux diplomatiques du moment, tels le conflit ukrainien et l’avenir de l’UE.
Si les deux camps se disaient « satisfaits » jeudi matin, le débat a laissé sur leur faim de nombreux observateurs, à l’image du troisième homme du premier tour, le candidat insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui s’est dit sur Twitter navré d’avoir été le témoin d’un tel « gâchis », alors que les deux finalistes se disputent ses électeurs.