C’est reparti pour une deuxième nuit de féérie au carnaval de Rio, un spectacle à la fois somptueux et engagé qui célèbre ses racines africaines, avec une explosion de joie cathartique après deux ans d’attente pour un Brésil meurtri par le Covid-19.
Dans un sambodrome encore une fois vibrant, avec plus de 70.000 spectateurs, Paraiso do Tuiuti, première des six écoles à défiler dans la nuit de samedi à dimanche, a ouvert le bal, au rythme entraînant des percussions.
« C’est vraiment le bon moment d’aborder ce thème, de mettre en valeur des leaders noirs, parce que nous vivons une période compliquée, avec plein de préjugés », dit à l’AFP Felipe Cordeiro, coiffeur de 32 ans venu spécialement de Vitoria, à plus de 500 km de Rio, pour défiler.