Émile Ajar et Romain Gary sont un « seul et même écrivain »: le 30 juin 1981, le « neveu » de Romain Gary, Paul Pavlowitch, révèle à l’Agence France-Presse la plus grande supercherie littéraire du XXe siècle.
Deux jours avant la parution de son livre « L’homme que l’on croyait » (Fayard), il décide de dévoiler le pacte secret dans un communiqué à l’AFP.
« En accord avec sa volonté », explique alors Paul Pavlowitch, « je me dois de faire la déclaration suivante: fin 1972, Romain Gary me dit qu’il avait l’intention +d’écrire autre chose sous un autre nom+ parce que – insista-t-il – +Je n’ai plus la liberté nécessaire+ ».