Relâcher après seulement dix ans l’auteur du pire crime commis en Norvège en temps de paix ? Parquet et défense ont croisé le fer jeudi sur la question d’une libération du néonazi Anders Behring Breivik, qui avait tué 77 personnes en 2011.
Deux visions diamétralement opposées se sont confrontées au troisième et dernier jour de l’examen de la demande de libération conditionnelle déposée par Breivik, condamné en 2012 à 21 ans de prison, peine susceptible d’être prolongée et assortie d’une période minimale de dix ans.