Les rassemblements spontanés contre le recours au 49-3 perdurent depuis son annonce par Elisabeth Borne jeudi 16 mars. Ces débordements marquent une rupture, avec le risque d’une radicalisation du mouvement selon Eric Delbecque, expert en sécurité intérieure, interrogé par Ouest France. Sans pour autant réécrire l’épisode des « gilets jaunes », qui s’étaient mobilisés en dehors des syndicats, aujourd’hui à la tête de la contestation.