Le fondateur de la milice des « Oath Keepers », Stewart Rhodes, illustre le glissement de l’extrême droite américaine, passée de l’opposition radicale au gouvernement fédéral à la défense farouche et en armes de Donald Trump.
Cet ancien militaire de 58 ans a été condamné jeudi à 18 ans de prison pour « sédition », la peine la plus sévère, à ce jour, liée à l’attaque du 6 janvier 2021 contre le Capitole.
Dans un ultime baroud, il s’est présenté comme « un prisonnier politique », allant jusqu’à se comparer avec le dissident soviétique Alexandre Soljénitsyne, avant d’être sèchement recadré par le juge Amit Mehta, en charge de son dossier.